Leonardo Jardim

par **Forza** Dim 3 Mai - 19:55

Leonardo Jardim

Né le 1er août 1974 de nationalité portugaise, il est l'entraîneur de l'AS Monaco depuis le 10 juin 2014, après être passé par l'Olympiakos et le Sporting Portugal notamment.

par **daghemuneghu** Mar 5 Mai - 18:12

Trophées UNFP
Léonardo Jardim non nommé

Malgré une bonne saison, Léonardo Jardim n'a pas était retenu dans liste des nommé pour le meilleur entraîneur de Ligue 1

Qu'en pensez-vous ?

par **daghemuneghu** Jeu 7 Mai - 7:05

Interrogé par l'AFP au sujet de l'absence de Leonardo Jardim parmi les nommés au trophée UNFP de meilleur entraîneur de Ligue 1, Vadim Vasilyev a fait part de sa surprise : « étonnant que Leonardo Jardim ne soit pas nommé parmi les meilleurs entraîneurs du Championnat. Après le changement de projet en début de saison et les départs de l'effectif, il est parvenu en quart de finale de la Ligue des champions et Monaco est actuellement troisième du Championnat. Depuis décembre, Monaco est même premier de Ligue 1 » En ajoutant sur son le travail effectué par son entraîneur : « Ici, on est très content de lui et de son travail. Nous partageons la même vision »

par **Forza** Jeu 7 Mai - 10:27

C'est con, mais c'est malheureusement la réalité, les entraîneurs français préfèrent voter pour eux plutôt que pour des étrangers. Pourtant, 3ème de Ligue 1 et quart de finale de la LDC, c'est une grosse performance, d'autant plus que l'on a perdu James et Falcao cet été.

Personnellement, je n'ai rien à lui reprocher en terme de résultats, il a tirer le meilleur de son groupe. Le seul petit bémol que je lui mettrais, se situerait au niveau du jeu, où on a franchement été insipide bien trop de fois cette saison, principalement au Louis 2. J'attends de lui qu'il remédie à ça la saison prochaine, tout en continuant d'avoir des résultats bien sur.

par **daghemuneghu** Mar 12 Mai - 17:41

Leonardo Jardim prolongé jusqu'en 2019

Leonardo Jardim, arrivé en début de saison en remplacement de Claudio Ranieri a vu son contrat être prolongé jusqu'en 2019

Décrié en début de saison après une succession de mauvais résultats, il ne lui restait plus qu'un an de contrat. Mais Monaco, sous ses ordres, a bien redressé la barre tout au long de la saison pour figurer aujourd'hui, à deux journées de la fin, à la troisième place du classement en L1.

Convoitises de plusieurs clubs italiens

Plus fort encore, l'ASM a su se hisser jusqu'en quart de finale de la Ligue des champions et son entraîneur faisait l'objet de certaines convoitises de la part de plusieurs clubs italiens

En prolongeant son entraîneur, le club de la Principauté s'inscrit donc sur le long terme : " C’est un pas important pour notre club car nous souhaitons construire sur la durée avec Leonardo Jardim. Avec son staff technique, il a réalisé un travail remarquable cette saison en obtenant de très bons résultats en Ligue 1 et en Ligue des Champions. Nous sommes persuadés que Leonardo est l’entraîneur qui correspond à notre philosophie pour permettre au club d’être un acteur majeur sur la scène nationale et internationale, tout en permettant à nos jeunes joueurs talentueux de progresser." a déclaré Vadim Vasilyev, vice-président, sur le site du club.

Une juste récompense pour Leonardo Jardim : " Nous avons travaillé dur cette saison pour mettre en place ce nouveau projet et je suis convaincu que le meilleur est à venir. Il y a beaucoup de jeunes de qualité dans cette équipe, il faut poursuivre sur ce que nous avons montré cette saison. Le club est ambitieux et je le suis également."

par **Forza** Mar 12 Mai - 17:45

Pour le coup je ne m'y attendais pas du tout. C'est une vraie marque de confiance que lui font les dirigeants la. A lui de continuer de travailler et de faire progresser le groupe. J'espère que Rybolovlev et Vasyliev lui donneront de quoi bien travailler cet été et qu'il n'y aura pas trop de départs importants.

En tout cas, félicitations à lui, ce qu'il a fait avec ce groupe reste remarquable, bien que la qualité de jeu n'ait pas toujours été au rendez-vous.

par **daghemuneghu** Mer 3 Juin - 17:24

Leonardo Jardim

" On m'a toujours fait confiance "

Un an après son arrivée à Monaco, Leonardo Jardim a fait le bilan de sa saison à la tête de l'AS Monaco. Dans une longue interview à Nice-Matin, le coach portugais reconnait que les débuts ont été difficiles et revient sur les progrès de Bernardo Silva, d'Anthony Martial et plusieurs autres sujets chauds

Vous sembliez très énervé, en début de saison, par le changement de projet de vos dirigeants ?

Eh bien c'est normal, non ? Quand tu quittes ton pays pour prendre une grosse équipe et que la situation change subitement... Et puis les dirigeants m'ont expliqué, et j'ai compris. C'est toujours plus facile d'entrer dans une saison avec des joueurs expérimentés, mais, là, j'ai été obligé de faire de la formation avec beaucoup de joueurs. Silva, Martial, Bakayoko, Wallace… des joueurs sans grande expérience.

Avez-vous eu envie de quitter Monaco à cette époque ?

Non, j'ai plutôt pensé à relever un gros défi. J'ai eu l'habitude de travailler avec des jeunes et ça ne changeait pas mon boulot, j'en étais capable. Ce qui a changé, c'est que je ne nous sentais pas capables de faire un gros début de saison.

Vous évoquiez souvent ce changement de stratégie dans vos conférences de presse pour justifier les mauvais résultats. Presque trop, non ?

J'étais obligé. Il fallait que je répète au monde du foot qu'on ne pouvait pas avoir les mêmes ambitions, du moins pas tout de suite. Si je n'avais rien dit, la pression sur l'équipe serait restée la même. James Rodriguez et Falcao étaient partis et il fallait que Monaco soit aussi fort… Il aurait fallu que Silva et Wallace prennent le relais, mais le Bernardo d'août 2014 n'était pas celui d'aujourd'hui.

Pensiez-vous qu‘il ferait une telle saison ?

Non. C'est allé plus vite que je pensais. Il est passé de jeune joueur à joueur important pour notre onze puis joueur décisif. Il ne pourra pas progresser autant la saison prochaine. S'il parvient à maintenir ce niveau, ce sera très bien.

Et vous, quelles erreurs avez-vous commises en début de saison ?

Une nouvelle équipe, des nouveaux joueurs et un nouveau Championnat : c'est normal de prendre un ou deux mois pour récolter les infos, non ? S'il suffisait d'avoir vu trois matches à la télé...

N'avez-vous pas été trop ambitieux dans votre façon de vouloir jouer ?

Je voulais un jeu offensif.

Trop ?

Oui. Avant le match de Nantes (1-0, à la 3e journée, après deux défaites), j'ai bien vu que ça n'allait pas. Il fallait redonner de la confiance et de la sécurité à l'équipe, la faire progresser plus lentement. Les joueurs n'étaient pas prêts à jouer avec un bloc si haut. J'ai adapté notre jeu à l'effectif et aux caractéristiques du Championnat français.

Des joueurs, comme Toulalan ou Subasic, vous ont-ils influencé ?

J'ai écouté tous les joueurs. Subasic ? Un gardien préférera toujours jouer avec dix défenseurs devant sa surface plutôt qu'avec une ligne défensive haute. Quand tu es Barcelone ou Paris, tu es obligé de jouer haut, mais nous, on n'avait pas la qualité et l'organisation pour le faire. Mais le moment le plus important de la saison, c'est la victoire contre Leverkusen (1-0, le 16 septembre). Elle a fait comprendre au groupe qu'il pouvait faire nettement mieux. Ça nous a permis de repartir.

Vous êtes-vous senti mal accueilli par la France l'été dernier ?

Oui, mais c'est normal. On était avant-derniers après cinq journées, alors que le club avait fini deuxième. Seuls les résultats comptent, personne ne s'attarde sur les problèmes d'adaptation d'un coach ou la qualité de son effectif. Si un entraîneur français avait fait le même début de saison dans le Championnat portugais, il aurait été critiqué de la même façon.

On vous a dit très rancunier envers certains médias.

J'accepte la critique, mais les médias français ont jugé les résultats sans se préoccuper de ce qui était en train de se passer à Monaco, et sans analyser notre travail. Je ne suis pas venu à Monaco pour le contrat, mais pour démontrer mon travail. Je n'ai pas soixante ans, je n'ai pas signé en me disant, ‘‘Si je ne réussis pas, je prends mon argent et je vais ailleurs.''.Après, je n'ai rien contre la culture et la mentalité françaises, je les respecte et je n'ai pas l'ambition de les changer.

Vous avez souvent ‘'attaqué'' le foot français, en vous interrogeant notamment sur le nombre important de jeunes joueurs français blessés.

Je n'ai pas attaqué le foot français, j'ai parlé méthodologie de travail. Je suis arrivé ici avec mes méthodes et il n'était pas question de les changer car j'y crois. Dans ma méthode, on travaille toujours avec le ballon, physiquement, tactiquement et même psychologiquement… L'école française est différente, on travaille parfois sans le ballon, notamment physiquement. Et passer de la méthode française à la mienne peut poser certains problèmes. Le jeune joueur français, qui est habitué à faire des courses et de la préparation physique sans ballon depuis dix ans, et qui, du jour au lendemain, va travailler le physique dans les exercices de ballon, eh bien, croyez-moi, c'est un sacré changement musculaire. wallace, Fabinho, Silva ou Moutinho ne se sont jamais blessés cette année, Raggi, c'était le genou, c'est différent, et Toulalan la fatigue. Mais qui a été touché musculairement ? Kondogbia, Kursawa, Bakayoko, Touré… Des joueurs dont le corps a eu du mal à s'adapter à ma méthode. Ils ont été formés différemment et leurs muscles ne sont pas préparés. Je pense que c'est mieux de travailler le physique avec le ballon que de façon analytique, car les muscles s'habituent aux mouvements avec le ballon. C'est tout ce que j'ai dit. En France, il y a beaucoup de joueurs blessés, pas seulement à Monaco.

Avez-vous le sentiment d'être mieux intégré désormais ?

Je suis le même, seuls les résultats ont changé. Au club, on m'a toujours fait confiance, même dans les moments difficiles. La preuve, ils ont prolongé mon contrat avant la dernière journée sans savoir si on terminerait troisièmes. Mais je crois que l'extérieur me respecte plus.

La victoire à Arsenal (3-1, en 8es de finale aller de la Ligue des champions) a-t-elle modifié votre image ?

Oui. Leverkusen a été un moment clé, à l'intérieur du club, et Arsenal un moment clé pour l'extérieur. Les gens se sont mis à penser : finalement, à Monaco, ils sont peut-être meilleurs que ce qu'on pensait, les joueurs, l'entraîneur, tout.

Que s'est-il passé avec Arsène Wenger contre Arsenal ?

J'ai dit qu'Arsenal ne nous avait pas respectés, mais je n'ai pas parlé de Wenger. Si Arsenal avait joué au match aller comme il a joué au match retour (2-0), on ne serait jamais allés en quarts de finale mais Arsenal ne nous a pas respectés au premier match. Wenger ne m'a pas serré la main après le premier match et je ne lui ai pas serré la main après le deuxième. Mais c'est rien, ça, moi aussi, il peut m'arriver d'oublier. Dans le pire de ses cauchemars, il ne se voyait pas perdre 3-1 contre Monaco à la maison. À ce moment-là, il pensait à tout sauf à serrer la main de Jardim…

Le départ de Dimitar Berbatov a été officialisé lundi. Il vous ennuie ou bien il était en bout de piste ?

Monaco ne peut mettre autant d'argent sur un joueur (le Bulgare gagnait 300 000 € par mois à l'ASM) que s'il est décisif et joue tout le temps. Les joueurs les mieux payés à Monaco sont des cadres qui jouent et aident les jeunes à progresser. Il a d'énormes qualités mais il ne peut pas rester ici pour jouer un match sur deux. Il mérite mieux que de finir sa carrière comme remplaçant.

Martial peut-il devenir le pilier de l'ASM l'an prochain ?

Je ne sais pas si ce sera le cas dès la saison prochaine. Il n'a que 19 ans. On m'a souvent demandé s'il était au niveau d'Ibrahimovic, de Gignac ou Lacazette. Les deux premiers ont 30 ans et Lacazette en a 24. On ne peut pas comparer ces joueurs avec un jeune de 19 ans. Dans deux ou trois ans, il va arriver à son meilleur niveau. En général, les joueurs connaissent leur meilleure forme entre 23 et 30 ans, quand ils ont bien assimilé les notions tactiques, techniques etc... La formation d'un joueur ne s'arrête pas à 18 ans.

Ricardo Carvalho est donc sur le déclin...

C'est normal. Il n'y a pas que lui. Physiquement, Ricardo n'est plus le même joueur qu'il y a six ans. Mais en retour, il a beaucoup d'expérience. Il ne peut pas jouer 33 journées et c'est pour cela que je l'ai ménagé. Comme Berbatov et un peu Toulalan sur la fin de saison. Vous ne pouvez pas jouer 55 matchs au haut niveau.

Doit-il rester ?

On est en train de discuter et de prendre en compte tous les paramètres, pas uniquement le terrain. Personnellement, je pense que s'il reste, il apportera encore. Ricardo en forme, c'est un joueur de bon niveau. Mais il ne pourra pas être titulaire toute la saison.

..........nicematin..........

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